Le travail social transnational et décolonial : des pistes pour un renouvellement des pratiques d’intervention, de recherche et d’enseignement
Sous la direction de
Roxane Caron, Ph.D., Professeure agrégée, École de travail social, Université de Montréal
Edward Ou Jin Lee, Ph.D., Professeur agrégé, École de travail social, Université de Montréal
Myriam Richard, Candidate au doctorat en travail social, Université de Montréal
Ce numéro de la revue Intervention veut réunir des contributions ancrées dans les approches transnationales et décoloniales en travail social en contexte francophone. En rassemblant des textes qui s’intéressent à l’intervention, à la recherche et à l’enseignement en travail social, il souhaite porter un regard sur les impacts historiques, sociaux, économiques, politiques et culturels de la globalisation des liens humains qui se déploient au-delà des frontières nationales.
Le phénomène du transnationalisme a connu un développement important depuis les années 1990 dans diverses disciplines des sciences sociales (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton, 1992 ; Green, 2019 ; Portes, Guarnizo et Landolt, 1999 ; Khagram et Levitt, 2008 ; Vertovec, 2009). Bien qu’il ne constitue plus une nouveauté, le champ des études transnationales est en évolution constante, ce qui nécessite que l’on continue à s’y intéresser et que l’on tente d’en saisir les contours fluides et changeants. De plus, il appert que les connaissances qui ont été produites en abondance depuis les années 1990 ont été peu mobilisées en travail social (Furman, Negi et Salvador, 2010), et ce, même si les travailleuses sociales[1] partout sur la planète sont de plus en plus confrontées aux réalités de la globalisation et du transnationalisme au quotidien (Vatz Laaroussi et Bolzman, 2010). Toutefois, s’intéresser aux impacts de ces réalités sur le travail social serait incomplet sans une prise en compte des héritages coloniaux qui existent souvent dans l’ombre du transnationalisme, alors que la globalisation a réellement débuté à l’époque des empires européens à travers les voyages impériaux et l’occupation des territoires par les colons européens dans les Amériques, en Afrique et en Asie (Caron et Lee, 2019 ; Lee et Ferrer, 2014). Bien que la Fédération internationale des travailleurs sociaux déclare que la justice sociale et les droits de la personne soient au cœur de la profession (IFSW, 2014), on peut penser que dans les pays du Nord comme le Canada, la naissance du travail social est indissociable des régimes coloniaux (Lee et Ferrer, 2014 ; Fortier et Hon-Sing Wong, 2018 ; Razack, 2009). De ce fait, on constate un nombre grandissant de connaissances produites dans les pays du Nord sur l’apport des approches décoloniales sur la formation et l’intervention en travail social auprès des personnes autochtones (Fast et Collin-Vezina, 2010 ; Gray, Coates, Yellow et al., 2016 ; Richardson, Carriere et Boldo, 2017 ; Sinclair, 2004). Cependant, les liens entre le transnationalisme et le colonialisme ont été peu exposés dans les études en travail social. Cela dit, une littérature sur la mobilisation des approches décoloniales et postcoloniales en travail social émerge dans des pays du Sud (Kleibl, Lutz, Noyoo et al., 2019), littérature focalisant sur les personnes migrantes et racisées qui sont contraintes de migrer de leur pays d’origine vers des pays du Nord (Caron et Lee, 2019).
Ce numéro thématique souhaite donc explorer ces angles morts en mobilisant des réflexions sur les pratiques d’intervention, de recherche et d’enseignement informées par le champ du travail social transnational et décolonial. Plus spécifiquement, cet appel à contributions a pour objectif de jeter les bases d’un renouvellement des façons d’aborder les relations de recherche, d’intervention et d’enseignement non seulement entre les travailleurs sociaux situés au Nord et au Sud en contexte postcolonial, mais aussi de ceux et celles qui œuvrent en contexte québécois et canadien auprès de personnes issues de groupes minorisés et colonisés (notamment racisés, migrants, LGBTQI et autochtones). Il vise ainsi à mieux comprendre comment ces pratiques se déploient à l’aune des relations et des tensions que vivent bon nombre de travailleuses et de travailleurs sociaux dans leur rapport aux institutions de pouvoir comme l’État, qui demeure un acteur de premier plan en contexte de globalisation et de transnationalisme et dont le pouvoir continue de s’exercer sur les individus (Wimmer et Glick Schiller, 2008). La résurgence marquée de l’État en contexte récent de pandémie mondiale de COVID-19 illustre ceci d’une manière très forte, ce que nous souhaitons notamment explorer dans ce numéro. Cet appel vise finalement à mettre en lumière la manière dont les logiques coloniales et impériales perdurent au sein de la profession, malgré sa promotion de la justice sociale et des droits de la personne.
Qu’est-ce que le travail social transnational et décolonial ?
On doit à James Midgley (2001) la première utilisation du terme « travail social transnational » dans un article qui explore les enjeux du travail social international aux États-Unis, ainsi que le jeu nécessaire entre l’ancrage dans les frontières de l’État et la prise en considération des phénomènes qui se déploient au-delà des frontières nationales. Furman, Negi et Salvador (2010) vont dans le même sens en affirmant que le travail social transnational constitue un nouveau domaine de pratique qui permet de repenser et d’étendre l’adage populaire en travail social « penser globalement et agir localement » vers celui de « penser globalement et localement, agir globalement et localement » (: 4). À noter qu’au Québec, des chercheurs utilisent également un prisme transnational afin d’explorer notamment les réseaux mobilisés par des familles immigrantes (Arsenault, 2010 ; Montgomery, Le Gall et Stoetzel, 2010 ; Rachédi, Le Gall et Leduc, 2010 ; Vatz Laaroussi et Bolzman, 2010) ainsi que les militants et militantes œuvrant au sein de réseaux de solidarité transnationaux (Kouri-Towe, 2015 ; Mahrouse, 2014).
L’inscription du travail social dans un ensemble de relations de pouvoir est également au cœur des réflexions sur le travail social transnational. Rappelons-nous que depuis ses débuts, la profession du travail social s’est engagée dans la réponse aux besoins de populations dites vulnérables à des moments clés de l’histoire en entretenant une relation tantôt conflictuelle, tantôt complice avec l’État et les autres institutions et lieux de pouvoir tels que le milieu académique ou les élites bourgeoises et philanthropiques (Lee et Ferrer, 2014). En constante évolution, elle en est certes venue à prendre conscience des réalités globales qui complexifient à la fois les parcours des personnes et des familles et les dynamiques politiques et économiques, mais aussi individuelles, familiales et communautaires.
Force est de constater que le travail social peine encore à effectuer une remise en question en profondeur des relations de pouvoir dominantes au sein de ses pratiques et de ses cadres d’analyse, et plus particulièrement en ce qui a trait aux phénomènes liés au transnationalisme, tels que les divisions Nord/Sud toujours persistantes (Furman, Negi et Salvador, 2010 ; Moosa-Mitha et Ross-Sheriff, 2010) ainsi que les rapports inégalitaires à l’œuvre au sein des espaces académiques et militants, qu’ils soient dits du Nord ou du Sud (Caron et Lee, 2019 ; Mohanty, 2003). Ainsi, selon Kleibl, Lutz, Noyoo et ses collaborateurs (2019), le travail social dans de nombreux pays émerge d’héritages coloniaux et de la production des États par les régimes coloniaux occidentaux qui ont divisé les communautés autochtones et renforcé des hiérarchies déjà existantes. Or, la profession du travail social doit reconnaître que « le dénominateur commun de ces sociétés est l’importation de pratiques européennes du travail social par les pouvoirs impériaux et leurs mandataires » (Kleibl, Lutz, Noyoo et al., 2019 : 2). Le virage vers la décolonisation du travail social met en lumière les manières dont les personnes colonisées ont résisté à certains régimes coloniaux, y compris au fonctionnement du travail social au sein de ces régimes, et ce, hier comme aujourd’hui. Les approches décoloniales permettent aussi de comprendre les dynamiques à l’œuvre dans le cadre des migrations des pays du Sud vers ce qu’on appelle le Nord (Caron et Lee, 2019).
Par ailleurs, il est important de mentionner l’apport spécifique des approches décoloniales féministes et queer, qui tiennent compte des façons dont les normes sociales au regard de la sexualité et du genre sont intimement liées aux logiques coloniales (Caron et Lee, 2019). De ce fait, la décolonisation du travail social reconnait la manière dont le genre se retrouve à l’intersection de la sexualité, la race, l’ethnicité, la religion et d’autres conditions structurant les réalités des personnes (Alcoff, 2017). Selon Caron et Lee (2019), « sur les plans théorique et politique, la décolonisation des genres et des sexualités nous incite à investir des pratiques innovantes qui non seulement portent un regard critique sur le climat mondial actuel et ses continuités historiques, mais des pratiques qui offrent également des futurs alternatifs et anti-normatifs » (traduction libre : 75). Les approches décoloniales féministes en travail social portent ainsi un regard critique sur la façon dont les normativités sont informées par le transnationalisme et le colonialisme.
Finalement, dans les pays du Nord, le travail social ne s’est que très peu intéressé à « comment » la pratique, la recherche et l’enseignement du travail social ont changé et évolué au regard des compétences globales dans un monde transnational (Furman et Negi, 2007). Traditionnellement, le travail social a développé des pratiques interculturelles auprès de différentes populations de migrants (Cohen-Emerique, 2015 ; Montgomery et Bourassa-Dansereau, 2017 ; Rachédi et Taïbi, 2019 ; Verbunt, 2004). Or, s’il existe des similarités en termes de défis et de luttes entre les différents groupes de migrants, il y a aussi des réalités propres aux personnes qui ont des parcours de migration et des expériences transnationales que le travail social doit davantage explorer.
Ouvertures sur les axes du numéro thématique
Ce numéro thématique vise à alimenter les réflexions et les débats sur la recherche et l’intervention en travail social en mettant de l’avant des écrits s’inscrivant dans le champ des études transnationales et décoloniales et celui des féminismes transnationaux et décoloniaux. Il tentera en ce sens d’éclairer les nouvelles dynamiques à l’œuvre dans les pratiques des travailleurs sociaux œuvrant dans le secteur public ainsi que dans les milieux académiques et communautaires, de même que militants et activistes. Nous sollicitons donc des contributions qui vont permettre d’explorer les apports et les limites des approches transnationales et décoloniales en travail social en lien avec :
- Des concepts et enjeux fondamentaux en travail social tels que la vulnérabilité, la précarité, les traumatismes et pertes, les deuils, les droits de la personne, les libertés, la visibilité (ou l’invisibilité), le rôle de l’État-nation, les relations de pouvoir, etc ;
- L’intervention, la recherche et l’enseignement auprès de personnes et de groupes marginalisés, racisés, minorisés, LGBTQI, autochtones, etc. ;
- Les méthodes et les approches théoriques et d’intervention en travail social ;
- L’éthique, la positionnalité et la réflexivité en travail social en contexte transnational et décolonial ;
- Le travail social en tant que discipline et profession engagées dans le développement et la consolidation de différentes formes de solidarités, de luttes et de défense de droits ;
- L’articulation des multiples appartenances auxquelles s’identifient les personnes et leur intersectionnalité au croisement des contextes locaux, nationaux et transnationaux ;
- La façon dont des personnes migrantes composent avec une histoire intergénérationnelle informée par le colonialisme et le transnationalisme.
Nous encourageons les contributions qui abordent les aspects théoriques, méthodologiques, éthiques ou militants de ces approches, ainsi que des recherches empiriques ou encore des récits de pratique qui les mobilisent.
Ultimement, ce numéro cherche à réunir des contributions permettant d’éclairer les conceptualisations et les pratiques en travail social transnational et décolonial, que ce soit dans le champ de l’intervention, de la recherche ou de l’enseignement. Si nous avons un intérêt pour le contexte québécois et canadien, des articles ancrés dans d’autres contextes sont aussi bienvenus. Au cœur de cet appel demeure un intérêt pour la mise en lumière des relations de pouvoir centrales à de nombreux travaux mobilisant des perspectives transnationales et décoloniales : des rapports de pouvoir entre les pays dits du « Nord » et du « Sud » et au sein même de chacun de ces espaces, ceux à l’œuvre au sein des mondes académiques, militants et d’intervention de même qu’entre sujets et groupes de sujets.
À l’instar d’Edgar Morin (2020), ce numéro thématique vise de façon plus générale à faire émerger des réflexions permettant d’imaginer et de concrétiser un nouvel horizon de possibles allant au-delà de « l’interdépendance sans solidarité » qui caractérise la société mondiale néolibérale et que la récente pandémie de COVID-19 met cruellement en évidence.
Nous attendons avec intérêt vos contributions.
Date de tombée des résumés (350 mots maximum) : 7 juin 2021
Date de tombée des articles : 13 septembre 2021
Parution du numéro : printemps 2022
Courriel : revue.intervention@otstcfq.org
Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer avec :
Roxane Caron, Professeure, École de travail social, Université de Montréal
Courriel: roxane.caron.2@umontreal.ca
ou
Sarah Boucher-Guèvremont, T.S, Rédactrice en chef, revue Intervention
Courriel: sbguevremont@otstcfq.org
RÉFÉRENCES
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[1] Ici, le féminin inclut les deux genres.