Numéro 157

Les pratiques centrées sur la nature et l’aventure en travail social : perspectives pratiques et scientifiques

Présentation

Nicolas Moreau, Ph.D., Professeur titulaire, École de travail social, Université d’Ottawa

Virginie Gargano, Ph.D., Professeure adjointe, École de travail social et de criminologie, Université Laval

Christiane Bergeron-Leclerc, T.S., Ph.D., Professeure agrégée, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

Entrevue avec Mario Bilodeau

Virginie Gargano, Ph.D., Professeure, École de travail social et de criminologie, Université Laval

Que savons-nous de l’intervention en contexte de nature et d’aventure basée sur le surf? Un examen de la portée 

Cet article présente un examen de la portée centré sur une activité utilisée au sein des interventions en contexte de nature et d’aventure, en l’occurrence le surf. Il vise à identifier les populations étudiées, les effets et les éléments clés de l’intervention qui sont influents. Aussi, il a pour but de faire la lumière sur ses apports potentiels en travail social. La discussion met principalement en évidence les relations entre les effets relevés, les populations étudiées et la présence des éléments clés, de laquelle émergent des constats pour les travaux futurs. Finalement, les forces et les défis reliés à l’intégration du surf dans la pratique québécoise du travail social sont mis en lumière.

Virginie Gargano, Ph.D., Professeure adjointe, École de travail social et de criminologie, Université Laval

Rencontrer la mer : l’expérience vécue d’une expédition en voilier sur le Saint-Laurent en contexte d’intervention sociale

Bien qu’un nombre grandissant d’études soulignent les bienfaits de l’interaction avec la nature, rares sont celles qui se penchent spécifiquement sur le rôle des environnements marins dans le cadre des pratiques centrées sur la nature et l’aventure. Cet article comprend une brève recension des écrits se rapportant aux bienfaits des environnements bleus et aux pratiques d’intervention misant sur la navigation à voile, un rapide survol de notre démarche méthodologique ainsi que la présentation et la discussion de résultats préliminaires.

Henri-Bastien Gendreau Robert, T.S., Étudiant à la maitrise en travail social, Université du Québec à Rimouski

Sacha Genest-Dufault, Ph.D., Professeur en travail social, Université du Québec à Rimouski

Ensemble : l’intervention familiale en contexte de nature et d’aventure

Cet article propose une recension exploratoire d’études portant sur l’intervention familiale en contexte de nature et d’aventure. Les neuf études recensées permettent de dresser un portrait de différents programmes et de leurs retombées sur les jeunes et les familles. Une discussion met ensuite en lumière des éléments propres à l’INA pouvant être mis au service de l’intervention familiale, de même que les défis qui y sont associés en travail social. En conclusion, de nouvelles pistes de recherche et d’intervention sont identifiées.

Eve Pouliot, Ph.D., Professeure, Unité d’enseignement en travail social, Université du Québec à Chicoutimi

Marie-Ève Langelier, M.D., Professeure, Unité d’enseignement en intervention plein air, Université du Québec à Chicoutimi

Marina Maillé, B. Sc., Étudiante à la maîtrise en travail social, Université du Québec à Chicoutimi

Récit de pratique d’un projet visant à favoriser le bien-être et la santé des mères et de leurs enfants en contexte pandémique 

Cet article présente un projet mené en 2020-2021 à la Maison Bleue de Parc-Extension visant à favoriser le bien-être et la santé des mères et de leurs enfants dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Ce récit de pratique vise à inspirer l’introduction des PCNA au sein de nouveaux milieux d’intervention. Il met de l’avant le rôle des travailleur·euse·s sociaux·ales (TS) afin d’agir sur la santé globale des individus, des groupes et des communautés en prescrivant des sorties en nature et en luttant pour un accès égal à la nature et aux espaces verts urbains.

Mireille Malaket, Candidate à la maîtrise, École de travail social, Université de Montréal

Anne-Marie Bellemare, T.S., Maison Bleue affiliée au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal

Illustration du potentiel de l’intervention en contexte de nature et d’aventure dans un contexte de développement social et professionnel : récit de pratique du projet En marche de la coopérative Vallée Bras-du-Nord

La popularité de l’intervention en contexte de nature et d’aventure ne cesse de prendre de l’expansion au Québec. Cet engouement donne lieu à l’émergence de divers projets et il devient difficile de s’y retrouver. Plusieurs auteurs ont d’ailleurs soulevé le fait qu’au-delà des études sur les retombées de l’INA, une meilleure description des caractéristiques et processus de ces programmes faciliterait l’analyse et la compréhension de l’INA. Dans le but de contribuer à une meilleure compréhension de l’INA, cet article, sous forme de récit de pratique, propose la description d’un projet d’insertion socioprofessionnelle utilisant l’INA comme l’un de ses moyens d’intervention.

Annie Plante, T.S., M.S.s, Projet En marche de la coopérative Vallée Bras-du-Nord

St-Paul en nature : un projet socio-éducatif au cœur de Chicoutimi pour les enfants d’âge primaire

Depuis plus de 20 ans, le Carrefour communautaire travaille à l’amélioration des conditions de vie des personnes qui résident dans le quartier St-Paul de Ville Saguenay. Depuis plus d’un an, à l’aide d’un comité de travail, le Carrefour communautaire s’affaire à la mise en place d’un projet d’éducation par la nature nommé St-Paul en nature. Ce récit de pratique vise à : 1) décrire le projet mis en place, 2) situer les étapes d’implantation du projet, de même que les forces et les défis émergents et 3) mettre en évidence les principaux effets perçus par les intervenantes du projet St-Paul en nature. Des réflexions et recommandations liées à la pratique du travail social viennent conclure cet article.

Marilyne Gilbert, Intervenante sociale et chargée de projet, Carrefour Communautaire St-Paul

Christiane Bergeron-Leclerc, T.S., Ph.D., Professeure agrégée, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

La nature en soutien au rétablissement : retombées et constats d’une intervention de groupe en contexte de nature auprès de jeunes adultes ayant vécu un premier épisode psychotique

Le premier épisode psychotique (PEP) est un trouble mental grave qui touche majoritairement les jeunes adultes. C’est un phénomène multidimensionnel et complexe duquel il est possible de se rétablir. Cet article a pour but d’exposer les retombées d’un projet d’intervention réalisé en nature auprès de jeunes adultes ayant vécu un PEP. Les retombées montrent que l’intervention a été bénéfique sur les dimensions clinique, existentielle, fonctionnelle, physique et sociale du rétablissement. En tenant compte de la nature de ce projet et de ses limites, cet article met en lumière le potentiel de telles démarches en travail social auprès des personnes ayant vécu un PEP.

Justine Pellerin, Étudiante à la maitrise en travail social, École de travail social et de criminologie, Université Laval

Virginie Gargano, Ph.D., Professeure adjointe, École de travail social et de criminologie, Université Laval

Défis et obstacles au repérage et à l’intervention en matière de violence conjugale lors de la période périnatale : principaux constats issus de l’expérience professionnelle auprès des familles

La violence conjugale lors de la période périnatale (VCPP) est une préoccupation sociale et de santé importante. Cet article a comme objectif de documenter, dans un contexte contemporain, les défis associés aux pratiques de repérage et d’intervention en VCPP au Québec. À partir de l’analyse des points de vue de professionnel.les œuvrant dans différents contextes, il vise à mieux cerner les difficultés liées à l’organisation des services et à la collaboration dans le repérage et le soutien en matière de VCPP.

Sylvie Lévesque, Ph.D., Professeure, Département de sexologie, Université du Québec à Montréal

Carole Boulebsol, Doctorante en sciences humaines appliquées, Université de Montréal

Chantal Lavergne, Ph.D., Chercheuse, Institut universitaire Jeunes en difficulté, CIUSSS-CS-MTL

Julie Poissant, Ph.D., Professeure, Département d’éducation et de formation spécialisée, Université du Québec à Montréal

Nadia Giguère, Ph.D., Chercheuse, Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté, CIUSSS Centre-Sud-de l’Île-de-Montréal

Marie-Noëlle Angers, Responsable de la vie associative, Réseau des Centres de ressources périnatales du Québec

Monica Dunn, Coordonnatrice, Table de concertation en violence conjugale de Montréal

Maëcha Nault, Sage-femme, Maison de naissance Côte-des-Neiges

La prise en compte de la spiritualité en travail social : une analyse quantitative exploratoire

La spiritualité peut avoir plusieurs impacts positifs sur la santé mentale et physique des individus, être un élément central dans le processus de rétablissement et constituer un important mécanisme d’adaptation face aux difficultés vécues. Cet article a pour but d’identifier les facteurs qui influencent l’intégration de la spiritualité dans la pratique. Les résultats présentés proposent de réfléchir à la place de la spiritualité en intervention sociale ainsi qu’au rôle de cette dimension constitutive de la santé globale dans une perspective d’amélioration continue de la qualité des interventions en contexte professionnel et dans les milieux de formation académique.

Geneviève Gauthier, T.S., Candidate au doctorat, Université du Québec à Chicoutimi

Christiane Bergeron-Leclerc, T.S., Ph.D., Professeure agrégée, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

Éric Pilote, T.S., Ph.D., Professeur, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

Surmonter les défis de la formation pratique en temps de pandémie : les apports d’une communauté de pratique interuniversitaire en travail social

Une communauté de pratique (CdeP) interuniversitaire d’actrices en travail social a vu le jour en juin 2020, regroupant plus d’une vingtaine de membres de six universités québécoises. Son but est d’outiller ses membres pour qu’elles soient en mesure de mieux accompagner les stagiaires en travail social lors du contexte inédit de la pandémie de la COVID-19. Cette CdeP a permis aux différentes actrices (coordonnatrices de stage, agentes de stage, professeures responsables de la formation pratique) d’échanger sur les défis et obstacles rencontrés lors des stages ainsi que sur les pratiques novatrices déployées. Cet article constitue un récit de pratique de cette expérience.

Sandra Juneau, T.S., Ph.D., Professeure agrégée et professeure responsable de la formation pratique, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

Jacinthe Godard, Professeure et responsable de la formation pratique, École de travail social, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Célyne Lalande, T.S., Ph.D., Professeure, Département de travail social, Université du Québec en Outaouais

Cécile Cormier, T.S., Professeure régulière et responsable de la formation pratique, campus de Lévis, Département de psychosociologie et travail social, Université du Québec à Rimouski

Ève Bélanger, T.S., Ph.D., Professeure et responsable de la formation pratique, campus de Rimouski, Département de psychosociologie et travail social, Université du Québec à Rimouski

Catherine Bélanger Sabourin, T.S., Ph.D., Professeure et professeure responsable de la formation pratique, École de travail social, Université du Québec à Montréal

PISTE DE LECTURE | KA NIKANITET : pour une pratique culturellement sécuritaire de la protection de la jeunesse en contextes autochtones | Christiane Guay, Lisa Ellington et Nadine Vollant

Cet ouvrage vise à sensibiliser le lecteur aux spécificités culturelles des Autochtones et à mieux comprendre les enjeux auxquels sont confrontées les communautés autochtones, notamment en matière de protection de la jeunesse.

Résumé et commenté par Cyndy Wylde, Anicinapek8e et Atikamekw Nehirowisiw, Professeure à l’École de travail social, Université d’Ottawa