Numéro 160

Mosaïque

À l’aube de sa profession : perceptions de futures travailleuses sociales

Afin de connaître les perceptions des futures travailleuses sociales au regard des enjeux qui les attendent sur le marché du travail et de mieux saisir leur identité professionnelle au terme de leur formation, une recherche qualitative exploratoire a été conduite auprès de finissantes d’un programme de baccalauréat en travail social. Cet article présente les résultats découlant d’une analyse thématique de données recueillies grâce à des questionnaires. Celle-ci met en lumière des enjeux relatifs à des contradictions perçues entre les modes de gestion des organisations de services de santé et de services sociaux, fondés sur une idéologie gestionnaire, et les valeurs et mandats de la profession.

Isabelle Chouinard, Ph.D., Professeure, École de travail social, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Martine Guénette, T.S., Doctorante en service social, Professeure, École de travail social, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Dominique Jolette, Professeure, École de travail social, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Les facteurs ayant facilité l’intervention sociale auprès de sinistrés lors des inondations de 2019 : point de vue de gestionnaires et d’intervenants sociaux

Cet article vise à identifier les différents éléments susceptibles de faciliter le travail des IS lors de catastrophes en prenant comme exemple le cas des inondations de 2019. Dans ce contexte, il est pertinent de se demander quels sont les facteurs ayant facilité le travail des IS qui ont soutenu les personnes sinistrées lors des inondations de 2019.

Danielle Maltais, Ph.D., Professeure émérite, Département des sciences humaines et sociales, Unité d’enseignement en travail social, Université du Québec à Chicoutimi

Ariane Hamel, Candidate au doctorat en travail social, Université de Montréal

Anne-Lise Lansard, M.Sc., Travailleuse sociale, CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Être son propre outil de travail : l’aspect collectif et organisationnel des dissonances émotionnelles chez les intervenantes sociales dans les organismes communautaires

Le travail émotionnel dit de surface ou les dissonances émotionnelles sont associés à la détérioration de la santé psychologique et émotionnelle des travailleuses, notamment chez les intervenantes sociales. Nous avons mené des entretiens auprès de 29 intervenantes sociales qui œuvrent dans le milieu communautaire. À partir du cadre théorique de la sociologie interactionniste des émotions, les résultats montrent que les dissonances émotionnelles sont en partie les résultantes de conflits au sein des collectifs de travail et de conflits entre les règles des sentiments.

Isabelle Le Pain, Professeure adjointe, École de travail social, Université de Sherbrooke

Katharine Larose-Hébert, Ph.D., Professeure agrégée, Département de sciences humaines, lettres et communication, TELUQ

Mélina Pitre, Doctorante en travail social, Auxiliaire de recherche, École de travail social, Université de Sherbrooke

Dominique Deblois, Chargée d’encadrement, TELUQ, Coordonnatrice, clinique le Piolet

Travailler dans un organisme communautaire et accompagner un parent d’enfant placé : quelles pratiques sont privilégiées?

Bien que peu documentées dans les écrits empiriques actuels, les interventions prodiguées par les personnes intervenant en milieu communautaire sont incontournables dans l’accompagnement des parents lorsqu’un enfant est placé par la Direction de la protection de la jeunesse. S’appuyant sur 28 entrevues individuelles semi-structurées, réalisées auprès de personnes travaillant au sein d’organismes communautaires du Québec, l’article présente leurs pratiques quant à l’accompagnement de parents au cours du processus de placement. Leurs propositions portent sur les habiletés au fondement de la création et du maintien du lien de confiance, sur la mise en valeur de l’évaluation globale de la situation du parent ainsi que sur les connaissances nécessaires pour soutenir la diversité des interventions requises.

Émilie Pelletier, Doctorante en travail social, Université de Montréal

Frédérike Ross, Psychoéducatrice, Centre de services scolaires Marie-Victorin, Longueuil

Julie Noël, Ph.D., Professeure, École de travail social, Université de Sherbrooke

Deborah Ummel, Psychologue, Ph.D., Professeure, Département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

Soutenir un enfant adulte vivant avec un trouble de la personnalité limite : une étude exploratoire qualitative

Issu d’une recherche qualitative réalisée par l’entremise d’entretiens semi-dirigés auprès de six participants, cet article rend compte de l’expérience d’aidants de parents ayant un enfant adulte atteint d’un trouble de la personnalité limite. Bien que les parents vivent de multiples conséquences négatives, comme la fatigue et l’inquiétude, ils mentionnent également différentes retombées positives de leur expérience de personnes proches aidantes dans plusieurs facettes de leur vie.

Geneviève Côté, T.S., M.A., CIUSSS Saguenay Lac-St-Jean

Christiane Bergeron-Leclerc, T.S., Ph.D., Professeure titulaire, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

Eve Pouliot, Ph.D., Professeure titulaire, Département des sciences humaines et sociales, Université du Québec à Chicoutimi

La collaboration interprofessionnelle comme enjeu de la qualité des services en santé mentale : le cas des travailleuses sociales et des médecins psychiatres

Depuis le premier Plan d’action en santé mentale au Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux privilégie des soins collaboratifs, un modèle de plus en plus souvent adopté dans les provinces canadiennes depuis 2011. Bien que la collaboration interprofessionnelle soit reconnue comme un moyen de fournir des soins de qualité et de protéger le bien-être des patients, peu de recherches explorent la dynamique entre le travail social et le traitement médical en santé mentale. Quelles possibilités de collaboration existent entre ces professions? Comment leurs expertises en évaluation, planification et prise de décision partagée peuvent-elles améliorer les résultats et la qualité des soins?

Emmanuelle Khoury, T.S., Ph.D., Professeure, École de travail social, Université de Montréal

Henri Dorvil, T.S., Ph.D., Professeur, École de travail social, Université du Québec à Montréal

Entrevue avec Irdèle Lubin, Ph.D., Travailleuse sociale, Professeure à l’Université d’État d’Haïti